This site uses cookies.
Some of these cookies are essential to the operation of the site,
while others help to improve your experience by providing insights into how the site is being used.
For more information, please see the ProZ.com privacy policy.
This person has a SecurePRO™ card. Because this person is not a ProZ.com Plus subscriber, to view his or her SecurePRO™ card you must be a ProZ.com Business member or Plus subscriber.
Affiliations
This person is not affiliated with any business or Blue Board record at ProZ.com.
Services
Translation, Interpreting, Editing/proofreading, Software localization, Training
Expertise
Specializes in:
Sports / Fitness / Recreation
Art, Arts & Crafts, Painting
Construction / Civil Engineering
Poetry & Literature
Cinema, Film, TV, Drama
Engineering (general)
Tourism & Travel
Slang
Music
Rates
French to Dutch - Standard rate: 0.08 EUR per word / 20 EUR per hour English to Dutch - Standard rate: 0.08 EUR per word / 20 EUR per hour
Portfolio
Sample translations submitted: 1
French to Dutch: Musee EDF Hydroelectrique General field: Tech/Engineering Detailed field: Construction / Civil Engineering
Source text - French
Audioguide
Parcours public étranger
De l’eau à l’électricité, quelle aventure!
Réécriture
OPHRYS
1) L’histoire de l’hydraulique (303 mots)
Vous voilà aux portes du Musée EDF Hydrélec où l’histoire de l’hydroélectricité vous est contée.
Depuis la formation de la planète il y a 4,5 milliards d’années, l’eau y est présente à l’état naturel et effectue un cycle incessant, sous l’action du soleil et de sa chaleur. Ce grand cycle naturel permet à l’eau de se renouveler régulièrement.
Depuis plusieurs millénaires, les Hommes l’utilisent, pour les aider dans leur travail. Afin de puiser l’eau ou pour irriguer les champs, la roue hydraulique apparait au IIIe siècle, d’abord en Mésopotamie, en Chine et en Egypte, puis en Europe sous l’Empire Romain. La noria que vous voyez devant vous est la première roue de ce type. Il en existe plusieurs autres, caractérisés par leur position et par leur alimentation en eau. Chaque type s’adapte à la topographie et à l’usage que l’on veut en faire.
Couplée à des outils par un axe de rotation et des engrenages, la roue se transforme en moulin à huile, à farine, à forge, à foulon et bien d‘autres encore. Elle est aussi bien utilisée dans le domaine du textile ou de la minoterie, que de la métallurgie ou de la papeterie. Jusqu’au XIXe siècle, les roues et les moulins ne cessent de s’améliorer.
Au XIXe siècle, les anciennes roues sont remplacées par les turbines. L’invention de la toute première turbine opérationnelle est attribuée à Benoit Fourneyron, ingénieur français de l’Ecole des Mines de Saint-Étienne. Prix de l’innovation en 1833 en France, elle a connu un formidable succès.
Les turbines des américains James Francis, Lester Pelton et de l’autrichien Victor Kaplan ont pris leur relais et se sont imposées sur le marché de l’hydraulique. Avec les turbines, la production artisanale devient industrielle.
2) L’histoire de l’électricité (309 mots)
L’histoire de l’hydroélectricité est également celle de l’électricité, de la découverte de ses principes fondamentaux ainsi que de ses inventions.
L’électricité est un phénomène présent dans la nature dont la foudre est la manifestation la plus impressionnante. Au fil des siècles, les savants ont essayé de reproduire cette électricité naturelle. Leurs recherches scientifiques ont conduit à la découverte des grands principes physiques liés à l’électricité: l’électrostatisme, l’électromagnétisme, et l’induction électromagnétique.
Ces découvertes ont donné naissance à des machines génératrices d’électricité. Ainsi, au XIXe siècle, la machine de Clarke, la dynamo et l’alternateur apparaissent. Regroupées sur les tables devant vous, elles sont chacune l’évolution de l’autre.
Leur fonctionnement est très simple. Elles se composent d’un aimant et de bobines de cuivre qui, ensemble, crée un champ magnétique. Les bobines sont mises en rotation soit par la force de l’homme en tournant la manivelle, soit par la force d’une machine à vapeur. Un courant électrique se crée alors.
Tandis que la machine de Clarke reste encore expérimentale, la dynamo, qui produit un courant continu, trouve ses premières applications industrielles dans la galvanoplastie et l’éclairage. L’ingénieur français Marcel Deprez et l’industriel américain Thomas Edison en étaient de fervents défenseurs.
Quant à l’alternateur, il produit un courant alternatif propice à l’élévation de tension pour le transport sur de longues distances. S’il a eu du mal à s’imposer, il a cependant pu compter sur le soutien du français Lucien Gaulard et du croate Nikola Tesla. Après l’Exposition de Francfort de 1891, le courant alternatif connait une grande diffusion. Encore aujourd’hui, notre système électrique repose sur ce principe.
Derrière vous, sur le panneau dédié aux inventions, vous pouvez vous familiariser avec d’autres inventions et leurs inventeurs. Cette série d’images témoigne de l’effervescence, vieille de plusieurs siècles, qui accompagne la recherche, l’étude, la formulation et la mise au point de théories et de machines électriques. Amusez-vous à les découvrir en basculant les tirettes.
3) L’histoire de l’électricité suite (237 mots)
A ses débuts, l’électricité suscite fascination, admiration et émerveillement. Lors des Expositions internationales et universelles de la fin du XIXe siècle, elle révèle la richesse de ses applications.
Voyez la Une du journal l’Illustration, consacrée à l’Exposition Internationale d’Electricité qui s’est tenue à Paris en 1881. Cette couverture met en avant le phare qui a illuminé le Palais de l’exposition pendant trois mois. Nouveauté absolue, l’éclairage électrique a ainsi montré ses capacités. Lors de cet évènement, les visiteurs ont été subjugués par la lampe à incandescence de Thomas Edison, le téléphone de Graham Bell, et le tramway électrique.
Ces marques du progrès entretiennent tout un imaginaire lié à l’électricité. La figure de La Fée Electricité, toute-puissante et bienfaisante, se diffuse largement.
Cependant, à cause de son coût élevé, l’électricité est considérée comme un luxe et reste réservée à quelques riches clients regroupés en ville. De surcroît, l’électricité, mal connue, est perçue comme un danger par la population, comme en témoigne la gravure inquiétante d’Albert Robida.
A la fin du XIXe siècle, l’usage de l’électricité se démocratise rapidement en Allemagne, aux États-Unis et dans les pays scandinaves. En France, l’électricité ne touche qu’une petite partie du pays à cause du faible taux d’urbanisation. Ce n’est qu’à partir des années 1900 que l’électricité se déploie dans les espaces publics, les milieux industriels et les maisons, grâce au déploiement de réseaux régionaux.
4) Les débuts de l’hydroélectricité (255 mots)
L’hydroélectricité est la production électrique obtenue grâce à la force de l’eau. Elle est née de l’alliance des techniques de l’hydraulique et de l’électricité. De par le monde, il semble que l’hydroélectricité soit apparue au même moment, dans les années 1880.
Aux Etats-Unis, le site de Niagara Falls était alors le plus important complexe hydroélectrique au monde. Utilisé à l’origine pour l’éclairage de la ville et des chutes du Niagara, il a rapidement attiré les industriels.
En Europe, les premiers exemples sont beaucoup plus modestes. Ils se trouvent du côté de la Suisse à Saint-Moritz ou de l’Angleterre à Cragside, pour l’éclairage. En France, En France, les débuts de l’hydroélectricité se manifestent clairement dans les vallées alpines. Elle y est utilisée par des industriels auto-producteurs, qui produisent de l’électricité pour leurs propres besoins, dans des installations qui leur appartiennent. Progressivement, les centrales de production entrent en service. Equipées de dynamo, ces centrales pionnières fournissent l’électricité à un réseau qui ne dépasse pas quelques centaines de mètres, souvent circonscris à de petites bourgades.
Petit à petit, les centrales prennent de l’envergure grâce à l’usage du courant alternatif. Elles sont capables d’envoyer l’électricité sur de longues distances et d’alimenter un réseau de plusieurs kilomètres.
C’est le cas de la centrale de Cusset, construite en 1899 à Villeurbanne, sur le Rhône. Il s’agit de la première centrale bâtie sur un fleuve pour l’électrification d’une grande agglomération, Lyon. Sa modernité est mise à l’honneur dans l’affiche intitulée «La Fée Electrique», que vous voyez devant vous. Cette affiche réinvestit la figure allégorique de l’électricité, en y associant l’image de l’hydraulique.
5) Le fonctionnement d’un groupe turbo-alternateur (237 mots)
Le groupe turbo-alternateur que vous voyez devant vous est le symbole de la rencontre des énergies. Il allie les techniques de l’hydraulique, avec la conduite forcée et la turbine, et les techniques de l’électricité, avec l’alternateur et l’excitatrice. Datant des années 1930, ce groupe provient d’une usine textile située dans le quartier de La Monta, à St Egrève, près de Grenoble, où la Société des Tissages de Vizille fabriquait de la soie.
Son fonctionnement mécanique est très simple. La conduite forcée achemine l’eau jusqu’à la turbine. C’est la force de l’eau qui fait ensuite tourner la turbine à grande vitesse. Ici, c’est une turbine dite Francis. Le débit d’eau peut être géré au moyen du régulateur de vitesse. Il agit sur le vannage entourant la turbine. Au moyen d’un axe de rotation ou de courroies, la turbine entraine l’alternateur. En tournant, l’alternateur produit de l’électricité. Par un jeu de plexiglas, il est permis de voir directement l’intérieur de la machine qui, normalement, est caché sous un capot de métal.
Mis en place par un industriel textile auto-producteur installé dans les Alpes, cette machine témoigne de l’attrait des industriels de l’électrochimie, l’électrométallurgie et de la papeterie pour l’hydroélectricité. Ceux-ci trouvent dans les Alpes les ressources en eau, en minerais ou en bois nécessaires à leurs activités. Grâce à l’hydroélectricité, les vallées de la Maurienne, de la Tarentaise, de l’Arve et de la Romanche s’industrialisent.
6) Le plan-relief de Livet (215 mots)
En écho au groupe turbo-alternateur de La Monta, vous pouvez voir en face la maquette du village de Livet, dans la vallée de la Romanche en Isère. Elle illustre l’industrialisation des vallées alpines, permise par les industriels pionniers de l’hydroélectricité.
Charles Albert Keller, directeur de la Société d’électrométallurgie et d’électrochimie Keller & Leleux, a transformé le village en véritable complexe industriel, en y construisant 2 centrales hydroélectriques, plusieurs bâtiments d’usines, des logements ouvriers ainsi que des équipements paternalistes, comme un cinéma et un dispensaire. Vous les avez sans doute remarqué en montant jusqu’au musée. Certains bâtiments, comme les centrales de Livet et des Vernes ou la villa Keller, sont encore visibles.
Aristide Bergès est une autre figure emblématique de l’hydroélectricité. Papetier à Lancey, près de Grenoble, il est connu pour être le pionnier de l’hydraulique de montagnes, en installant des hautes chutes de 200m et 500m en 1869 et 1882. Mais il est surtout passé à la postérité pour avoir prononcé l’expression «houille blanche» en 1889 lors de l’Exposition universelle de Paris.
La houille blanche désigne l’eau des glaciers et des torrents; c’est l’eau jaillissante des montagnes, propre et renouvelable. Elle s’oppose donc à la houille noire qu’est le charbon, salissant et épuisable. Cette métaphore accompagne l’hydroélectricité depuis ses débuts et perdure encore aujourd’hui.
7) L’hydroélectricité dans la première moitié du XXe siècle (295 mots)
C’est durant la première moitié du XXe siècle que se développe véritablement l’hydroélectricité, en France et dans le monde.
Grâce au perfectionnement des techniques de construction, des nouvelles centrales voient le jour conjointement aux premiers barrages modernes. Le béton armé, l’acier allégé, la soudure à la place du rivetage permettent de réduire les coûts et d’améliorer les équipements. On assiste alors aux premiers records et exploits de construction.
En France, l’hydroélectricité se diffuse largement sur le territoire, dans le Massif Central, les Pyrénées, sur le Rhin et le Rhône. Le barrage d’Eguzon, construit en 1927 dans le Massif central, dont vous voyez une série de photographies d’époque dans le 1er rouleau, est le premier barrage en béton de France. Malgré cette avancée technique, les conditions de construction restent rudimentaires. Le chantier est peu mécanisé, les hommes travaillent avec des pelles, des pioches et des brouettes.
De même, la construction du barrage du Sautet en 1935 témoigne de conditions de travail extraordinaires. A 150m au fond de la gorge du Drac, il a fallu creuser la roche pour y installer la centrale. Tout un système d’échelles, de passerelles en bois et de blondins permettaient d’avoir accès au chantier et d’apporter le béton.
Sur le 2e rouleau, quelques exemples de centrales et de barrages, répartis sur toute la France. Remarquez les noms des entreprises, qui nous disent combien l’hydroélectricité était non seulement garante du développement économique d’une région mais aussi de son aménagement.
De cet optimisme naît un vaste mouvement de promotion de l’hydroélectricité, permis par l’organisation de Congrès ou d’Exposition Internationale, comme l’Exposition de la Houille Blanche et du Tourisme organisée en 1925 à Grenoble et dont vous voyez ici l’affiche. Ce mouvement de promotion se concrétise également par l’emploi d’architectures grandioses et spectaculaires dont vous pouvez voir quelques exemples sur les volets tournants.
8) L’hydroélectricité dans la deuxième moitié du XXe siècle (260 mots)
Après la Seconde Guerre Mondiale, l’électricité est primordiale pour la reconstruction de l’Europe. Selon le principe de solidarité énergétique, les réseaux électriques des pays européens s’interconnectent.
En France, l’hydroélectricité joue un grand rôle dans cette reconstruction. Plus de 60 barrages sont mis en chantier. Entre 1945 et 1960, c’est l’époque de tous les records. Tignes en Savoie est le barrage le plus haut de France, avec 180 m de hauteur. Serre-Ponçon dans les Hautes-Alpes est le réservoir le plus grand de France, avec un lac de 1,2 milliards de m3 d’eau. Les fleuves du Rhin, du Rhône et de la Dordogne, les rivières du Drac et de l’Isère, sont entièrement équipés.
Le film devant vous retrace les étapes de construction d’un barrage hydroélectrique dans les années 1950. Ici, il s’agit du barrage du Chastang, en Corrèze. Les camions réalisent le terrassement tandis que le téléphérique transporte les graviers et agrégats pour la fabrication du béton. Viennent ensuite les blondins qui apportent le béton sur le chantier et le déversent aux pieds des ouvriers.
Ce travail de titans a été réalisé par EDF. Cet organisme public a été fondé par l’Etat à la sortie de la guerre, en 1946. Il est issu de la nationalisation de plus de 1 200 entreprises privées. Grâce à EDF, l’hydroélectricité représente 56% de la production d’électricité dans les années 1960, le taux le plus haut de son histoire. Cette production répond aux besoins de la société de consommation naissante des «Trente Glorieuses».C’est à cette époque que la majorité des français acquiert l’électricité et s’équipe en électroménager, éclairage et chauffage électrique.
9) Les typologies de centrales et de barrages (252 mots)
Sur les tables, au centre de la salle, une approche plus technique de l’hydroélectricité vous attend. Modèles réduits de turbines, films pédagogiques et maquettes de barrages vous initient à la spécificité de chaque installation hydroélectrique.
En effet, il faut savoir que les sites naturels sont tous uniques car ils possèdent leurs propres caractéristiques géographiques, topographiques, géologiques et hydrologiques. Les installations hydroélectriques s’adaptent en fonction de ces caractéristiques et se distinguent par leur mode de stockage, leur type de barrage et de turbine.
Suivant la hauteur de chute et le débit du cours d’eau, trois types de centrales se distinguent: la centrale de haute chute en haute montagne, celle de moyenne chute en moyenne montagne et celle de basse chute en plaine. Chacune est équipée d’une turbine appropriée: la Pelton avec ses augets en forme de cuillères, la Francis avec ses aubes inclinées ou la Kaplan en forme d’hélice.
Chaque aménagement hydroélectrique possède un système de stockage de l’eau: le barrage. En retenant l’écoulement naturel de l’eau, il permet de constituer une réserve d’énergie utilisable instantanément et à tout moment.
Cette réserve est plus ou moins importante. On parle alors de centrale au fil de l’eau, de centrale de lac ou de centrale d’éclusée. Qu’ils soient barrage poids en béton ou en terre, barrage voûte, barrage multi-voûtes ou à contreforts, ils témoignent tous d’une variété de techniques et de formes.
Pour découvrir un exemple d’aménagement hydroélectrique, rendez-vous devant les baies vitrées, par lesquelles le site de Grand’Maison se dévoile.
10)Le panorama de Grand’ Maison (368 mots)
Le panorama vous permet d’apprécier les installations de la centrale hydroélectrique EDF de Grand’ Maison. Elle est la centrale la plus puissante de France, avec ses 1.800MW de puissance installée, l’équivalent de deux réacteurs nucléaires.
Elle a été construite entre 1977 et 1987, sur la rivière de l’Eau d’Olle et s’inscrit dans le passé hydroélectrique de la vallée, où trois centrales avaient été bâties entre 1910 et 1921. Son implantation a modelé le paysage. Là où auparavant coulait la rivière et serpentait une petite route pastorale, le paysage allie désormais les atouts de l’hydroélectricité à la beauté de la nature.
Entre les montagnes de Belledonne, du Taillefer et des Grandes Rousses, le site hydroélectrique se compose de la centrale de Grand’Maison, du lac de retenue et du barrage du Verney.
Arrêtons-nous quelques instants sur la centrale. Ici, vous ne voyez que le bâtiment extérieur. Il conserve 4 turbines de type Pelton. Un autre bâtiment, souterrain, situé à 70 m de profondeur, accueille 8 autres turbines, de type Francis cette fois-ci, qui ont la particularité d’être réversibles et de se transformer en pompes.
La centrale de Grand’Maison fonctionne avec deux barrages, celui du Verney, que vous voyez devant vous, et celui de Grand’Maison situé à 11 km d’ici, en amont, à 1 700m d’altitude. Ce système est propre aux STEP, station de transfert d’énergie par pompage.
En période de fortes consommations, la centrale produit l’électricité. L’eau descend du barrage supérieur de Grand’ Maison et est ensuite injectée sur les turbines et ressort dans le lac inférieur du Verney par le canal de fuite. L’électricité produite par les alternateurs est envoyée sur le réseau international par les lignes à très haute tension de 400.000 volts.
En période creuse, la centrale utilise l’électricité disponible sur le réseau pour remonter l’eau dans le lac supérieur. Les turbines réversibles pompent l’eau du lac du Verney pour la remonter dans celui de Grand’ Maison. Ce système permet de renouveler le stock d’eau du lac supérieur.
Une maquette, que vous trouverez plus loin dans le parcours, vous permet de voir les infrastructures cachées dans la roche, comme la galerie d’amenée ou les conduites forcées, et de mesurer l’envergure de ce site hydroélectrique exceptionnel.
11) L’hydroélectricité de nos jours (262 mots)
De nos jours, l’hydroélectricité est classée parmi les énergies renouvelables et en est même la première, en termes d’exploitation, de maturité de la technologie et de production. Elle est à l’origine de 16% de la production d’électricité dans le monde. L’hydroélectricité est perçue comme un facteur déterminant du développement durable.Elle ne produit pas de déchets ni de gaz à effet de serre, régule les cours d‘eau, permet l’irrigation, aide dans la lutte contre les incendie et participe au développement du tourisme.
C’est pourquoi, l’hydroélectricité est toujours d’actualité en France et dans le monde. Les chantiers se succèdent, notamment sur les continents où le potentiel d’aménagement est énorme: l’Asie et en particulier la Chine, l’Afrique et enfin l’Amérique du Sud.
L’hydroélectricité est également à la pointe de l’innovation. Les chercheurs et industriels s’intéressent à l’hydroélectricité des mers et des océans. Au moyen d’hydroliennes, sorte de turbines immergées dans l’eau, plusieurs projets expérimentaux ont déjà été menés en Ecosse, au Québec et en France, à Paimpol-Bréhat.
En France, le plus important chantier de construction hydroélectrique prend place non loin du musée, à Livet-et-Gavet, dans la vallée de la Romanche. Le futur aménagement Romanche-Gavet est voué à remplacer les 6 centrales et les 5 barrages existants, tout en augmentant la production annuelle. Avec 560 millions de kwh, il subviendra à la consommation annuelle de 225.000 habitants.
En retournant à Grenoble, vous pourrez vous arrêter aux belvédères présentant ce chantier visible depuis la route. En attendant, la visite commentée se poursuit au niveau inférieur, dans la salle des matériels.
12) Le matériel de l’hydroélectricité (374 mots)
Dans la salle des matériels, vous allez découvrir l’équipement utilisé dans les centrales hydroélectriques. Chacun de ces objets symbolise une étape de la production d’électricité.
Au commencement, la prise d’eau et le barrage, symboles du captage de l’eau dans le milieu naturel. Tous deux relèvent du domaine de l’immobilier et de l’ouvrage d’art, ainsi ils n’ont pas pu prendre place dans les espaces du musée. Le parcours commence donc avec la conduite forcée et la vanne. Ce sont les symboles de la 2e étape: l’acheminement de l’eau, du milieu naturel jusqu’à la centrale.
Quant à la turbine Pelton que vous voyez devant vous, elle illustre la production d’électricité, tout comme l’alternateur à ses côtés. Datant des années 1990, en acier inoxydable, elle témoigne de la force de l’eau sur la matière. Exposée pendant vingt ans à la puissance de l’eau,sa matière a été remodelée: l’eau y a dessiné des vagues et des sillons.
Une fois produite, l’électricité circule à l’intérieur de la centrale au moyen de jeux de barre, que vous pouvez apercevoir accrochés au mur en face de vous. Elle est mesurée, contrôlée et parfois enregistrée grâce à de nombreux appareils, lors de l’étape du contrôle-commande. Dans l’espace grillagé, les ampèremètres, voltmètres, fréquencemètres et tachymètres vous attendent.
Avant de sortir de la centrale, l’électricité passe par l’ultime étape dite de la transformation. La tension est fortement élevée, afin de diminuer les pertes lors du transport sur de longues distances.
Ainsi, l’électricité peut être finalement libérée sur le réseau, via les lignes à haute et très haute tension, pour être distribuée aux centres de consommation.
Ce matériel est souvent unique et s’adapte spécifiquement au site à aménager. Il est le fait de fabricants, appelés équipementiers, qui sont spécialisés dans l’hydraulique ou l’électrique. Contre le mur en face de vous, un pupitre de photographies vous présente les entreprises Bouchayer&Viallet et Neyrpic, les plus célèbres équipementiers de l’hydroélectricité.
Avant de descendre au niveau -2, n’oubliez pas de regarder les affiches de sécurité sur votre gauche. Elles rappellent que ce matériel, de dimensions et de poids impressionnants, requiert une prudence de tous les instants. Avec leurs accents paternalistes, elles invitent à respecter les procédures de sécurité et à s’équiper de casque, lunettes et chaussures.
13) Les hommes dans les centrales (324 mots)
Le niveau-2 se présente comme une reconstitution grandeur nature de la salle des machines d’une centrale hydroélectrique des années 1920-1930.
Véritable cœur de la centrale hydroélectrique, la salle des machines accueillait les groupes turbo-alternateurs alignés les uns à côté des autres. Dans cet espace, le plafond était deux fois plus haut que les machines, afin de pouvoir les soulever au moyen d’un pont roulant. Le pupitre de commande, que vous voyez devant vous, permettait de gérer la mise en marche et l’arrêt des machines.
Pour assurer une exploitation nuit et jour, sept jours sur sept, le personnel travaillait par service de quart, selon un roulement de deux fois 12 heures ou trois fois 8 heures. La présence des hommes dans les centrales était fondamentale.
Le tableautiste, posté devant son pupitre de commande, scrutait les appareils de mesure pour contrôler la bonne marche des machines et détecter une éventuelle anomalie électrique. Par téléphone ou sur le livre de bord, il transmettait les données à la direction, aux machinistes et barragistes pour ajuster les paramètres.
Le machiniste, ou turbinier, était posté en salle de machines et travaillait constamment dans le bruit. Il était chargé de démarrer et arrêter les machines, huiler les axes de rotation, contrôler les niveaux d’huile, vérifier les contacts glissants et leur propreté, nettoyer les machines et la salle.
Le barragiste, jusque dans les années 1960, vivait à proximité du barrage. Il devait en assurer la surveillance et l’entretien. Il ouvrait et fermait les vannes selon le planning de production déterminé par le chef de la centrale.
Dans les centrales reculées de montagnes, le modèle du paysan-ouvrier était très courant: ce dernier travaillait la nuit en usine et le jour aux champs et à la ferme. La vie, isolée, était dure pour ces hommes.
Ce n’est qu’au cours des années 1960 qu’une nouvelle organisation des centrales voit le jour. En remontant au niveau-1, vous en découvrirez le fonctionnement actuel.
14) Les nouveaux métiers de l’hydraulique (267 mots)
A la fin des années 1960, l’automatisation bouleverse l’organisation des centrales. Grâce à l’électronique et l’informatique, les automates, calculateurs et programmateurs assurent la coordination et l’exécution des tâches en continu.La gestion des installations peut être assurée à distance.
Les anciens métiers sont remplacés par des surveillants, moins nombreux mais plus polyvalents. Regroupés dans des centrales plus grandes, ils travaillent en journée et effectuent des tournées régulières dans les petites centrales automatisées.
Le programmateur qui se tient devant vous provient de la centrale du Chambon, attenante au barrage et au lac du Chambon, aux pieds de la station des Deux Alpes. Datant de 1964, il est le représentant des tous premiers programmateurs utilisés dans la production hydraulique. Il gérait les heures de démarrage et d’arrêt des groupes turbo-alternateurs, ainsi que leur puissance.Il régissait également l’alimentation en eau de la centrale de Saint-Guillerme, en agissant sur la buse mobile.
Son fonctionnement est très simple. Evoquant le jeu de bataille navale «toucher-couler», il emploie des matrices et des fiches jaunes et rouges à insérer dans celles-ci. Ainsi, le choix de l’heure, des minutes et du type d’action est aisé.
En écho à cet objet emblématique de l’automatisation, un film vous montre les différents métiers de l’hydraulique aujourd’hui, chez EDF, le premier producteur et fournisseur d’électricité européen. Les hommes y travaillent avec les outils technologiques, pour exploiter, piloter à distance, entretenir et réparer, ou bien encore concevoir et développer des infrastructures innovantes. Ce chapitre marque la fin du parcours permanent du musée. Avant de partir, nous vous invitons à visiter l’exposition temporaire du moment, située au niveau-1, par-delà l’escalier.
Translation - Dutch
Audiotour
Gedeelte voor buitenlands publiek
Van water naar elektriciteit, wat een avontuur!
Réécriture
OPHRYS
1) De geschiedenis van de waterkracht (303 woorden)
En zo staat u voor de deur van het Museum EDF Hydrélec waar u de geschiedenis van de waterkracht te horen krijgt.
Sinds de planeet 4,5 miljard jaar geleden ontstond, is er in natuurlijke vorm altijd water geweest dat een onophoudelijke cyclus doorloopt door de invloed van de warmte van de zon. Door die cyclus wordt het water met regelmaat ververst.
De Mens gebruikt water sinds duizenden jaren als hulpmiddel bij het werk. Om water uit bodem omhoog te krijgen of om de velden te bevloeien, begon men vanaf de 3e eeuw het hydraulische rad te gebruiken, eerst in Mesopotamië, in China en Egypte, later in Europa onder het Romeinse Rijk. De zogeheten noria die u voor u ziet is het eerste rad van dit model. Er bestaan nog enkele andere exemplaren van, die herkenbaar zijn door hun positie en hun wateraanvoer. Elk model is geschikt voor de plaats en het gebruik dat men er van wil maken.
Omdat het rad door een as en raderen verbonden is met allerlei applicaties, goet hij dienst hij als oliepers, graanmolen, smidse, textielpers en nog vele andere functies. Hij wordt ongeveer even vaak gebruikt op het gebied van textiel en graan als in de metaalbewerking of de papierproductie. De raderen en molens werden steeds verbeterd tot aan de 19e eeuw.
In de 19e eeuw wordt het oude waterrad vervangen door de turbine. De uitvinding van de eerste werkende turbine wordt toegeschreven aan Benoit Fourneyron, een Franse ingenieur van de Ecole des Mines in Saint-Étienne. De turbine, die de Innovatieprijs van Frankrijk won in 1833, had een enorm succes.
De turbines van de Amerikanen James Francis, Lester Pelton en die van de Oostenrijker Victor Kaplan namen daarna het stokje over en beheersten de markt van de waterkracht. Door het gebruik van turbines wordt ambachtelijke productie industrieel.
2) De geschiedenis van de elektriciteit (309 woorden)
De geschiedenis van de elektriciteit door waterkracht is tegelijk die van de elektriciteit, het ontdekken van de basisprincipes ervan en van elektrische uitvindingen.
Elektriciteit is een natuurlijk fenomeen dat zich op meest indrukwekkende wijze uit in bliksem. In de loop der eeuwen hebben geleerden geprobeerd deze natuurlijke elektriciteit na te bootsen. Hun wetenschappelijke naspeuringen hebben geleid tot de vaststelling van de natuurkundige basisprincipes op het gebied van elektriciteit: elektrostatica, elektromagnetisme en elektromagnetische inductie.
Deze ontdekkingen leidden tot de ontwikkeling van machines die elektriciteit opwekten. In de 19e eeuw verschenen zo de machine van Clarke, de gelijkstroomdynamo en de generator. Deze apparaten die gezamenlijk uitgestald op tafels voor u liggen, zijn elk een vervolg op de andere.
Hun werking is heel eenvoudig. Zij bestaan uit een magneet en koperen bobines die samen een magnetisch veld vormen. De bobines worden in beweging gebracht door ofwel menselijke kracht - door aan een handgreep te draaien – ofwel door een stoommachine. Zo ontstaat een elektrische stroom.
Terwijl de machine van Clarke in het experimentele stadium is blijven steken, heeft de dynamo, die gelijkstroom genereert, zijn plaats gevonden in industriële toepassingen in bijvoorbeeld galvaniseren door elektrolyse en verlichting. De Franse ingenieur Marcel Deprez en de Amerikaanse industrieel Thomas Edison waren fervente pleitbezorgers van de gelijkstroomdynamo.
De generator daarentegen, die wisselstroom produceert, werkt middels verhoging van de spanning voor transport over lange afstanden. Hoewel deze generator kon rekenen op de steun van de Fransman Lucien Gaulard en de Serviër (noot van de vertaler: Tesla was geen Kroaat) Nikola Tesla, had deze uitvinding aanvankelijk moeite zijn plaats te vinden. Wisselstroom kende een grote bloei na de Expositie van Frankfurt van 1891. Tot op de dag van vandaag is ons elektriciteitssysteem op dit principe gebaseerd.
Achter u kunt u op het bord met uitvindingen meer te weten komen over andere uitvindingen en uitvinders. De reeks afbeeldingen laat de tumultueuze ontwikkelingen door de eeuwen heen zien waar het onderzoek, de studie, de bewoordingen en de afwerking van de theorieën en elektrische apparaten mee gepaard gingen. Kijk zelf hoe leuk het is dit alles te ontdekken door de handgrepen om te draaien.
3) Vervolg van de geschiedenis van de elektriciteit (237 woorden)
In het begin riep elektriciteit gevoelens op van fascinatie, bewondering en bevreemding. Bij internationale en wereldtentoonstellingen aan het einde van de 19e eeuw kon men de enorme omvang van de toepassingen zien.
Hier ziet u een voorpagina van een geïllustreerd tijdschrift, dat gewijd is aan de Internationale Tentoonstelling van Elektriciteit welke gehouden werd in Parijs in 1881. Deze omslag vestigt de aandacht op de schijnwerper die het Paleis van de tentoonstelling gedurende drie maanden verlichtte. Elektrische verlichting was volkomen nieuw en liet meteen zijn kunsten zien. De bezoekers van dit evenement werden stil van de gloeilamp van Thomas Edison, de telefoon van Graham Bell en de elektrische tram.
Deze tekenen van de vooruitgang zorgen voor een fantastische verbeelding als het om elektriciteit gaat. De figuur van de Elektrische Fee, almachtig en weldadig, straalt wijd en zijd.
Vooralsnog wordt elektriciteit vanwege de hoge kosten beschouwd als een luxe artikel en blijft voorbehouden aan enkele rijke lieden in de stad. Daar komt bij dat elektriciteit, nog onbekend, als iets gevaarlijks wordt beschouwd door de mensen, zoals blijkt uit de onheilspellende gravure van Albert Robida.
Aan het einde van de 19e eeuw werd elektriciteitsgebruik snel voor iedereen toegankelijker in Duitsland, de Verenigde Staten en de Scandinavische landen. In Frankrijk had je slechts elektriciteit in een klein deel van het land omdat het land veel minder verstedelijkt was. Pas vanaf ongeveer 1900 wordt elektriciteit in openbare gelegenheden, in industriële omstandigheden en in woningen gebruikt dank zij de ontwikkeling van regionale netwerken.
4) Het begin van elektriciteit door waterkracht (255 woorden)
Hydraulische elektriciteit is de productie van elektriciteit door waterkracht. Deze is voortgekomen uit de gecombineerde technieken van de waterkracht en elektriciteit. Verspreid over de wereld lijkt hydraulische elektriciteit op hetzelfde moment ontstaan te zijn in de jaren 1880.
De centrale van Niagara Falls in de Verenigde Staten was toen de grootste ter wereld. Aanvankelijk werd de stroom gebruikt voor de verlichting van de stad en de watervallen maar al snel begon de industrie zich er ook voor te interesseren.
In Europa begon men op veel kleinere schaal, de eerste voorbeelden vinden we in Zwitserland in Sankt Moritz en in Engeland in Cragside, voor de verlichtingsdoeleinden. In Frankrijk zien we de eerste resultaten van stroom door waterkracht duidelijk in de Alpenvalleien. Het gaat hier om industrieel gebruik in eigen beheer en voor eigen nut, opgewekt met eigen apparatuur. Daarna worden er steeds meer elektriciteitscentrales in gebruik genomen. Deze experimentele centrales met dynamo produceren stroom voor een netwerk met een omvang van niet meer dan een paar honderd meter en het gebruik blijft meestal beperkt tot kleine stadjes.
Langzamerhand worden de centrales steeds belangrijker door het gebruik van wisselstroom. Daardoor kon stroom over lange afstanden getransporteerd worden en een netwerk met een lengte van verscheidene kilometers tot stand gebracht worden.
Als voorbeeld nemen we de centrale van Cusset, die in 1899 in Villeurbanne aan de Rhône gebouwd is. Dat is de eerste centrale die aan een rivier gebouwd is om een grote stad van stroom te voorzien: Lyon. Het affiche genaamd ”La Fée Electrique” (“De Elektrische Fee”) dat u voor u ziet, laat zien hoe prachtig modern deze centrale is. Dit affiche stelt de allegorische verpersoonlijking van elektriciteit centraal en legt meteen het verband met waterkracht.
5) De werking van turbogeneratoren (237 woorden)
De turbogenerator voor u is het symbool voor het samenkomen van vormen van energie. De gestuurde voortstuwing door de turbine uit de hydraulische techniek wordt hier gecombineerd met de techniek van generator en rotor uit de elektriciteit. Deze stroomeenheid uit de jaren ’30 komt uit een textielfabriek in de wijk La Monta, in St. Egrève vlakbij Grenoble, waar la Société des Tissages de Vizille zijde produceerde.
De mechanische werking is heel eenvoudig. Het water wordt door een leiding naar de turbine gestuurd. Door de kracht van het water gaat de turbine dan met hoge snelheid draaien. Dit is een turbine van het type Francis. De waterstroom kan worden bepaald door een snelheidsregelaar. Deze regelt de klepstelling rond de turbine. Door middel van een as of door snaaroverbrenging brengt de turbine de generator in beweging. De draaiende generator genereert elektriciteit. Door het plexiglas heen, waar normaal een metalen deksel zit, kunt u recht in het interieur van de machine kijken.
Dat deze machine in gebruik werd genomen door een ondernemer in de textielindustrie in de Alpen laat de interesse zien in stroom door waterkracht van industriëlen in de elektrochemie, elektronmetallurgie en de papierindustrie. Deze vonden in de Alpen de voor hun nijverheid nodige voorraden water, erts en hout. Door de waterkrachtcentrales vond een industrialisering plaats van de dalen van de Maurienne, de Tarentaise, de Arve en de Romanche.
6) De maquette van Livet (215 woorden)
Volgend op de turbogenerator van La Monta kunt u aan de overkant de maquette bekijken van het dorp Livet in het dal van de Romanche in de Isère. Die laat de industrialisering zien van de Alpendalen die in werking was gezet door pionierende industriëlen van de waterkrachtstroom.
Charles Albert Keller, directeur van de Société d’électrométallurgie et d’électrochimie Keller & Leleux, heeft het dorp veranderd in een heus industrieel complex door de bouw van twee waterkrachtcentrales, verschillende fabrieksgebouwen, arbeidershuizen en ook instellingen van algemeen nut als een bioscoop en een gezondheidscentrum. Die heeft u ongetwijfeld gezien toen omhoog liep naar het museum. Sommige gebouwen zoals de centrales van Livet en les Vernes en de villa Keller zijn nog goed te zien.
Aristide Bergès is een andere emblematische figuur uit de waterkracht. Deze papierfabrikant uit Lancey bij Grenoble is bekend geworden als pionier voor stroom uit waterkracht in de bergen toen hij in 1869 en 1882 water gebruikte met hoogteverschillen van 200 en 500 meter. Maar nog bekender is hij geworden als uitvinder van de uitdrukking “witte steenkool” in 1889 bij de Wereldtentoonstelling van Parijs.
Witte steenkool slaat op het water van gletsjers en bergstromen; het is water dat van de bergen afstroomt, schoon en duurzaam. Dit in tegenstelling tot de zwarte steenkool, vervuilend en eindig. Deze beeldspraak is van het begin af aan gebruikt voor elektriciteit door waterkracht en dat gebeurt nu nog.
7) Waterkracht in de eerste helft van de 20e eeuw (295 woorden)
Hydraulische stroom komt pas echt tot ontwikkeling in de eerste helft van de 20e eeuw, zowel in Frankrijk als wereldwijd.
Nieuwe centrales worden gebouwd volgens verbeterde bouwtechnieken en dat geldt ook voor de eerste stuwdammen. Door het gebruik van gewapend beton, roestvrij staal, laswerk ter plekke gingen de kosten omlaag en de kwaliteit van het werk omhoog. Al snel werden records gebroken en hoogstandjes tot stand gebracht.
Energie uit waterkracht verspreidde zich in Frankrijk over een breed front, in het Centraal Massief, de Pyreneeën, langs de Rijn en de Rhône. De stuwdam van Eguzon, die in 1927 in het Centraal Massief gebouwd is en waarvan u een reeks foto’s uit die tijd kunt zien op de eerste rol, is de eerste betonnen stuwdam van Frankrijk. Ondanks deze technische vooruitgang blijven de werkomstandigheden primitief. Er wordt weinig met machines gewerkt, maar vooral met schoppen, houwelen en kruiwagens.
Een goed voorbeeld van werk in buitengewone omstandigheden is bouw van de stuwdam van Sautet in 1935. Op 150 meter diepte in de kloof van de Drac moest de rots uitgegraven worden op de plaats van de centrale. Een compleet systeem aan trappetjes, houten luchtbruggen en steigers moest gebouwd worden om erbij te komen en beton naar beneden te brengen.
Op de tweede rol zien we enkele voorbeelden van centrales en stuwdammen verspreid over heel Frankrijk. Let op de namen van de ondernemingen, waar uit af te leiden valt hoe de waterkracht zorgde voor niet alleen de economische ontwikkeling van een regio, maar ook voor een infrastructuur.
Uit dit optimisme kwam een enorme beweging tot stand tot bevordering van de waterkrachtstroom door de organisatie van congressen of internationale tentoonstellingen zoals de Tentoonstelling van Witte Steenkool en Toerisme in 1925 in Grenoble, waarvan u hier het affiche ziet. Deze pro-waterkracht beweging uitte zich ook in de toepassing van spectaculaire en prachtige ontwerpen waar u enkele voorbeelden van kunt bekijken op de draaischermen.
8) Waterkracht in de tweede helft van de 20e eeuw (260 woorden)
Na de Tweede Wereldoorlog was elektriciteit van levensbelang voor de wederopbouw van Europa. Volgens het solidariteitsbeginsel van energie werden de elektrische netwerken van de Europese landen aaneengeschakeld.
In Frankrijk speelde waterkracht een grote rol bij deze wederopbouw. Meer dan 60 stuwdammen werden in gebruik genomen. In de periode tussen 1945 en 1960 werden alle records gebroken. Tignes in de Savoye is met 180 meter de hoogste stuwdam van Frankrijk. Serre-Ponçon in de Hautes-Alpes heeft met een meer van 1,2 miljard kubieke meter water het grootste reservoir van Frankrijk. De rivieren Rijn, Rhône, Dordogne, Drac en Isère worden optimaal benut.
De film voor u laat de verschillende fases zien van de bouw van een stuwdam met waterkrachtcentrale in de jaren ’50, in dit geval de stuwdam van Chastang in de Corrèze. Vrachtwagens doen het grondwerk, terwijl de voor het beton benodigde grind en mortel per kabelbaan aangevoerd worden. Via loopbruggen wordt het beton ten slotte op de werkplaats bij de bouwvakkers afgeleverd.
Deze titanenklus werd uitgevoerd door de EDF. De staat richtte dit overheidsbedrijf, dat voortkwam uit de nationalisering van meer dan 1200 privé bedrijven, op aan het einde van de oorlog in 1946. Door de EDF bestond 56% van de elektriciteitsproductie in de jaren ‘60 uit waterkracht, het hoogste percentage uit de geschiedenis. Deze opbrengst voldeed aan de behoefte van de opbloeiende consumptiemaatschappij uit “Glorieuze Dertig Jaar”. In die tijd kregen de meeste Fransen elektriciteit en verlichting, elektrische verwarming en apparaten thuis.
9) Verschillende soorten centrales en stuwdammen (252 woorden)
Op de tafels in het midden zaal kunt u stroom uit waterkracht van een meer technische kant bekijken. De specificaties van alle waterkrachtinstallaties worden u hier uit de doeken gedaan met schaalmodellen van turbines, instructiefilms en maquettes van stuwdammen.
Het is belangrijk te bedenken dat elke natuurlijke plek uniek is vanwege andere geografische, topografische, geologische en waterkundige karakteristieken. De waterkrachtinstallaties passen zich aan die karakteristieken aan en wijken van elkaar af door hun manier van opslag, het type stuwdam en turbine.
Naargelang het verval van het water en het volume van de waterstroom vallen er drie types centrale te onderscheiden: de centrale met een groot hoogteverschil in het hooggebergte, die met een gemiddeld verval in het middengebergte en die met een laag verval in het laagland. Elk type is uitgerust met de daarvoor geschikte turbine: de Pelton met zijn waterbakjes als lepels, de Francis met zijn schuine paddels of de Kaplan met zijn schroefvorm.
Elke installatie met waterkracht heeft een systeem voor de opslag van water: het stuwmeer. De natuurlijke aanvoer van water wordt hier opgevangen en zo ontstaat een potentiële energievoorraad die direct en op elk moment aangesproken kan worden.
Deze opslag is soms groot en soms minder groot. We hebben het dan over een centrale langs het water, een centrale met een meer of een centrale met sluizencomplex. Of het nu gaat om een dam van beton dan wel van aarde, een gewelfde of meervoudig gewelfde stuwdam of een dam met steunberen, stuk voor stuk getuigen ze breed van een scala aan technieken en vormen.
Om een idee te krijgen van een waterkrachtinstallatie, kunt u een blik werpen in de vitrine waar decentrale van Grand’Maison te zien is.
10)Het panorama van de Grand’ Maison (368 woorden)
In dit overzicht krijgt u een goede indruk van de installaties van de EDF-waterkrachtcentrale van Grand’ Maison. Dit is de krachtigste centrale van Frankrijk met een vermogen van 1800 MW, het equivalent van twee kernreactors.
De centrale is gebouwd tussen 1977 en 1987 aan de rivier de Eau d’Olle en heeft zijn vaste plaats in geschiedenis van waterkracht in het dal, waar tussen 1910 en 1921 drie centrales gebouwd zijn. De aanleg ervan was een ingreep in het landschap. Waar eerst de rivier stroomde en een landweggetje kronkelde, wordt het landschap nu gedomineerd door een combinatie van hoe waterkracht zich manifesteert en de schoonheid van de natuur.
Het complex tussen de bergen van de Belledonne, de Taillefer en de Grandes Rousses bestaat uit de centrale van Grand’Maison, het stuwmeer en de dam van Verney.
Laten we even stil blijven staan bij de centrale. Hier ziet u alleen de buitenkant van het gebouw. Binnenin zijn 4 turbines van het type Pelton. In een ander gebouw 70 meter onder de grond bevinden zich nog 8 andere turbines, van het type Francis dit keer, die ook omkeerbaar zijn en dan als pomp fungeren.
De centrale van Grand’Maison werkt met twee stuwdammen, die van Verney, die u voor u ziet, en die van Grand’Maison op 11 km afstand van hier, stroomopwaarts op een hoogte van 1700 meter. Dit systeem hoort bij ‘STEP’ (station de transfert d’énergie par pompage), station voor energietransport per pomp.
Gedurende periodes van hoog afname produceert de centrale elektriciteit. Het water stroomt vanaf het hoogste stuwmeer van Grand’ Maison naar beneden, wordt vervolgens de turbines ingespoten en komt dan via het afvoerkanaal uit in het lagere meer van Verney. De door dynamo’s opgewekte elektriciteit wordt het internationale netwerk opgestuurd door hoogspanningsleidingen van 400.000 volt.
In rustige perioden gebruikt de centrale de beschikbare stroom om het water weer naar het hogere meer te krijgen. De omkeerbare turbines pompen het water uit het meer van Verney naar dat van Grand’ Maison. Door dit systeem kan de watervoorraad in het hoogste meer steeds ververst worden.
Een maquette verderop tijdens uw bezichtiging laat u de voorzieningen zien die in de rotsen verborgen zijn, zoals de toevoergang en de stuwleidingen en ook ziet u dan goed de omvang van dit buitengewone waterkrachtproject.
11) Waterkracht in onze tijd (262 woorden)
Vandaag de dag telt waterkracht als een bron van duurzame energie en is in die categorie zelfs nummer één op het gebied van gebruik, ontwikkeling van de techniek en productie. Wereldwijd is 16% van de energieproductie afkomstig van waterkracht. Elektriciteit door waterkracht wordt beschouwd als een beslissende factor in de ontwikkeling van duurzame energie. Zij heeft geen afval en geen uitstoot van broeikasgassen, reguleert de loop van waterstromen en irrigatie, levert een bijdrage in de strijd tegen branden in de natuur en stimuleert het toerisme.
Daarom staat energie door waterkracht steeds in de belangstelling in Frankrijk en in de wereld. Het ene bouwproject volgt op het andere, vooral op de continenten met een enorm potentieel op dit gebied: Azië en met name China, Afrika en Zuid-Amerika.
Waterkrachtenergie is ook zeer ver ontwikkeld op het gebied van innovatie. Onderzoekers en industriëlen houden zich bezig met waterkracht uit de zeeën en oceanen. Door middel van onderwatermolens, een soort turbines in zee, worden allerlei experimenten uitgevoerd in Schotland, Quebec en in Frankrijk te Paimpol-Bréhat.
Het grootste bouwproject op waterkrachtgebied in France is niet ver van het museum, in Livet-et-Gavet in het dal van de Romanche. De bedoeling is dat het project Romanche-Gavet de bestaande 6 centrales en 5 stuwdammen vervangt, terwijl de productiecapaciteit per jaar juist stijgt. Deze bedraagt 560 miljoen kWh, wat voldoende is voor het jaarlijkse verbruik van 225.000 inwoners.
Op de terugweg naar Grenoble kunt u stoppen bij huisjes met een uitzicht op de bouwwerkzaamheden vanaf de weg. Intussen wordt de rondleiding met tekst één verdieping lager voortgezet in de zaal van het materieel.
12) Het materieel van de waterkracht (374 woorden)
In de zaal van het materieel zult u alle uitrustingen zien die in waterkrachtcentrales gebruikt worden. Elk object staat model voor een fase uit de elektriciteitsproductie.
Om te beginnen de inname van het water en het stuwmeer, symbolen voor de wateropvang in een natuurlijk milieu. Deze beide behoren meer bij het gebied van het onroerend goed en kunstwerken en kunnen daarom geen plaats in dit museum vinden. Onze tocht begint bij de waterstuwing en de doorlaatklep. Dit zijn de symbolen van de tweede fase: de sturing van het water vanuit het natuurlijke milieu naar de centrale.
De Pelton-turbine die u voor u ziet, laat samen met de dynamo ernaast de productie van elektriciteit zien. Deze in de jaren ’90 uit roestvrij staal gemaakte turbine toont de uitwerking van natuurkracht op materie. Het metaal is gedurende de 20 jaar van blootstelling aan de kracht van het water misvormd: het water heeft er golven en groeven in gemaakt.
Als de elektriciteit er eenmaal is wordt hij via koperen geleiders, die u tegenover u aan de muur ziet, in de centrale rondgeleid. De spanning wordt gemeten, gecontroleerd en soms vastgelegd met talrijke apparaten tijdens deze fase controle/begeleiding. In de ruimte achter de tralies ziet u ampèremeters, voltmeters, frequentiemeters en snelheidsmeters.
Alvorens de centrale te verlaten gaat de elektriciteit nog een laatste fase door, de zogenaamde transformatie. De spanning wordt fors verhoogd om verlies tijdens het transport over lange afstanden te verminderen.
Nu kan de stroom uiteindelijk het net opgestuurd worden langs leidingen met hoge spanning en zeer hoge spanning om verdeeld te worden over de verbruikerscentra.
Het materieel is vaak uniek en enkel geschikt om op een bepaalde plek te functioneren. Het wordt gemaakt door fabrikanten, of instrumentmakers, die zich op het terrein van hydraulica of elektra gespecialiseerd hebben. Een lessenaar vol foto’s tegen de muur tegenover u laat u kennismaken met de bedrijven Bouchayer&Viallet en Neyrpic, de bekendste apparatuurfabrikanten op het gebied van waterkracht.
Vergeet vooral niet, voordat u afdaalt naar niveau -2, de affiches over veiligheid aan uw linkerhand te bekijken. Deze wijzen erop dat de apparatuur, die dikwijls indrukwekkend groot en zwaar is, de grootste voorzichtigheid vereist. Op de toon van een schoolmeester verzoeken zij de veiligheidsvoorschriften te respecteren en zich te voorzien van helm, bril en schoenen.
13) De mensen in de centrales (324 woorden)
Niveau-2 is een model op ware grootte van een machinekamer van een waterkrachtcentrale in de jaren 1920-1930.
In de machinekamer, het echte hart van de waterkrachtcentrale, stonden de groepen turbogeneratoren naast elkaar opgesteld. Het plafond was hier twee maal zo hoog als de machines zelf zodat deze opgetild konden worden met een verrijdbare brug. Op het controlepaneel dat u hier ziet konden de machines aan- en uitgezet worden.
Om een continue exploitatie te kunnen uitvoeren, dag en nacht, zeven dagen per week, werkte het personeel in ploegendiensten, volgens schema’s van twee maal 12 uur ofwel drie maal 8 uur. Menselijke aanwezigheid in de centrales was van levensbelang.
De verantwoordelijke voor het controlepaneel houdt vanaf zijn hooggeplaatste positie alle meetapparatuur in de gaten om de machines correct te kunnen laten functioneren en een eventuele elektrische storing meteen op te merken. Per telefoon of per logboek gaf hij alle gegevens door aan de leiding, de machinist en de verantwoordelijken voor de dam om correcties uit te voeren.
De machinist, of turbine-man, had zijn plek in de machinekamer en werkte in een onophoudelijk lawaai. Het was zijn taak de machines in en uit te schakelen, de roterende assen te smeren, oliepeilen te controleren, contactpunten schoon te houden en machines en zaal te reinigen.
De damspecialist woonde tot in de jaren ‘60 vlakbij de stuwdam. Hij verzorgde daar de inspectie en het onderhoud. Hij opende en sloot de kleppen voor de elektriciteitsproductie volgens het schema dat de chef van de centrale maakte.
In de in de bergen verstopte centrales zag je vaak het patroon boer/arbeider: de arbeider werkte ‘s nachts in de fabriek en overdag op de akker of op de boerderij. Dat leven in isolement was zwaar voor die mannen.
Pas in de jaren ‘60 werden de centrales gereorganiseerd. Als u nu weer omhoog gaat naar niveau-1 zult u zien hoe het er tegenwoordig aan toe gaat.
14) De nieuwe beroepen in de waterkracht (267 woorden)
Aan het einde van de jaren ‘60 veranderde de automatisering de organisatie van de centrales volledig. Dankzij elektronica en informatica vallen de coördinatie en de taakuitvoering voortaan volledig toe aan robotten, computers en tijdschakelaars. Alle apparatuur kan op afstand bestuurd worden.
De oude ambachtslieden zijn vervangen door opzichters, die minder talrijk maar multifunctioneel zijn. Deze werken overdag, groepsgewijs, in grotere centrales en doen controlerondes in de kleine geautomatiseerde centrales.
De tijdschakelaar voor u komt uit de centrale van de Chambon, gelegen naast de stuwdam en het meer van de Chambon aan de voet van het skistation van de Deux Alpes. De schakelaar is van 1964 en is een van de eerste tijdschakelaars die in de productie van waterkracht gebruikt werden. Hij regelde de starttijden en het vermogen van de turbogeneratoren. Hij verzorgde ook de watertoevoer van de centrale van Saint-Guillerme door middel van een verplaatsbare buis.
De werking is heel eenvoudig. Net als in een spelletje Zeeslag stop je gele en rode staafjes in een bord met gaatjes. En zo is het heel simpel om de uren en minuten van een bepaalde handeling te bepalen.
Naar aanleiding van dit typische voorwerp uit de automatisering laat een film u de verschillende functies in de waterkracht van heden zien bij de EDF, belangrijkste producent en leverancier van Europa. Men werkt er met technologische gereedschappen voor de exploitatie, bediening op afstand, onderhoud en reparatie, en ook voor het ontwerpen en ontwikkelen van nieuwe infrastructuren. En daarmee zijn we aan het einde gekomen van de vaste rondleiding van het museum. Wij nodigen u uit om voor uw vertrek de tijdelijke tentoonstelling van dit moment te bezoeken, op niveau-1 aan de andere kant van de trap.
More
Less
Translation education
Bachelor's degree - University of Amsterdam
Experience
Years of experience: 20. Registered at ProZ.com: Oct 2015.